Ce syndrome concerne les femmes Âgées de 30 a 65 ans, femmes actives ou mères au foyer, elles possèdent plusieurs points communs : une liste de choses à faire à n’en plus finir, un emploi du temps ultra-chargé et une charge mentale prête à exploser !
En plus d’avoir une vie active les femmes s’occupent souvent aussi de la maison, des enfants, des loisirs, résultat : du stress, un déséquilibre hormonal, voire la dépression ou le burnout.
Le « syndrome de la femme pressée » est un terme inventé par la docteure australienne Libbye Weaver une biochimiste spécialisée dans la nutrition.
Elle a écrit un livre : « rushing women syndrome » paru en janvier 2021. Elle décrit les effets biochimiques dus au fait d’être constamment pressée et les répercussions de cette urgence sur notre santé.
Elle décortique le mode de vie moderne de la plupart des femmes (et en particulier des mères qui travaillent) et offre de nombreuses informations sur le fonctionnement du corps et de leur esprit toujours pressé.
En expliquant ce qui se passe en chacune, physiquement et psychologiquement, elle aide à ralentir, à trouver les clés pour éviter de se rendre malade ou simplement s’épuiser.
J’étais comme ça, 24 heures sur 24 je me croyais être la superwoman qui voulait faire tout toute seule, avec, au quotidien un sentiment d’urgence à cocher toutes les lignes de ma To-do list. Je vivais constamment dans cette énergie masculine, énergie d’action, de faire, branchée en mode feu, et à ne jamais me reposer. Et puis je suis allée droit dans le mur ! Burn out !
J’en ai relevé 7 majoritaires d’après le livre de Libby Weaver, on reconnaît la femme pressée à ces plusieurs signes
La femme pressée a soit des difficultés d’endormissement du fait d’une charge mentale importante, soit un sommeil non réparateur, un réveil difficile ou les 3 selon la gravité. (Si tu veux des conseils sur le sommeil, j’ai écris un article à ce sujet)
La femme pressée consomme une grande quantité de café pour avoir plus d’énergie : or le café ne donne pas plus d’énergie. Il puise dans notre propre énergie et épuise nos réserves. Résultat : quand l’effet de la caféine se dissipe, elle en prend un autre et enchaîne avec un second, puis un troisième jusqu’à épuiser et acidifier l’organisme en profondeur.
Elle à tendance à répondre machinalement “je suis très occupée, débordée, ou je n’ai pas le temps”.
La femme pressée est constamment débordée. La charge mentale est à son maximum !
Quand tu souffres du syndrome de la femme pressée, tu as peur de ne jamais être à la hauteur ou de ne pas avoir tout donné, voire coupable de ne pas faire encore assez.
Elle se remet sans cesse en question et se dévalorise.
La femme pressée fait passer son travail et sa famille avant elle, elle ne s’octroie pas de moment rien qu’à elle. Quand elle désire le faire, il est soit trop tard ou bien elle est trop fatiguée et elle remet à plus tard.
La femme pressée place la barre très haute par peur de décevoir son entourage. Elle se donne à fond pour satisfaire tout le monde.
Si ces signes te parlent, il est possible que tu sois atteinte du syndrome de la femme pressée !
Ne tarde pas à en parler à ton médecin car ce syndrome à des effets négatifs sur l’organisme. Notamment sur le système nerveux qui est en mode stress en continu et sécrète des hormones de stress : cortisol, adrénaline, norladrénaline à haute dose pour permettre à l’organisme de fuir un danger. Il inhibe le système parasympathique empêchant l’organisme de se reposer et de se régénérer.
L’appareil digestif est sursollicité également. Les glandes surrénales des femmes pressées, qui, soumises à un état de stress constant, peuvent dysfonctionner ou s’arrêter de fonctionner. Ceci peut entraîner une perte ou une prise de poids, des maux de tête, des problèmes de sommeil, des soucis de cycle menstruel, voire l’épuisement complet du corps.
Il existe des solutions. J’y reviendrai dans un second article. En attendant, tu peux réserver ton appel découverte de 30 minutes afin de vérifier où tu te situes en ce moment.
